contre réformes qui menacent le service public d'éducation de la maternelle à l'université.
Nous appelons à refuser :
- La suppression de 13500 postes qui dégrade les conditions d'enseignement et d'apprentissage.
- La suppression des RASED et la mise en place de l'aide personnalisée en dehors du temps scolaire.
- La mise en place d'évaluations nationales destinées à mettre en concurrence les écoles et les établissements.
- La mise en place de structures privées et payantes pour les enfants de deux ans.
- La mise en place des EPEP qui va couper le lien entre écoles, élèves, parents, et renforcer les pressions hiérarchiques.
- Les nouveaux programmes rétrogrades et inadaptés.
- Le recours de plus en plus régulier à des personnels précaires et non formés pour assurer les remplacements et les missions de service public (accompagnement éducatif…).
- La multiplication des heures supplémentaires et des remplacements à l'interne au détriment de l'emploi public et de la qualité de l'enseignement.
- La contre réforme du lycée qui n'a été que repoussée.
- La suppression du BEP qui va laisser pour compte les élèves les plus fragiles, et la mise en place du Bac Pro en 3 ans qui va dévaloriser le diplôme.
- La suppression des IUFM et la remise en cause de la formation initiale et continue.
- Le fichage systématique des élèves : BASE ELEVES, SCONET…
- La banalisation des interventions policières dans les établissements et la traque des élèves sans papiers.
- La remise en cause du droit de grève et des droits syndicaux.
- Le retrait de toutes ces mesures qui visent à terme un véritable démantèlement du service public d'éducation.
- La levée des sanctions touchant les personnels, étudiants et lycéens en lutte.
- La création des postes nécessaires à un fonctionnement de qualité du service public d'éducation.
- La prise en charge des enfants en difficulté par des personnels qualifiés, spécialisés, et titulaires, avec des mesures pédagogiques adaptées et sur le temps scolaire.
- Une école gratuite et laïque, accessible à tous ceux qui le désirent dès deux ans.
- La préservation de la liberté pédagogique des enseignants.
- Un mouvement revendicatif d'ampleur passant par la grève, le blocage, la désobéissance, l'occupation et qui ne cessera qu'au retrait des mesures Darcos.
- Participer massivement à la grève interprofessionnelle du jeudi 29 Janvier, à envisager des suites et poursuivre la mobilisation interprofessionnelle notamment avec les salariés des autres services publics.
- Participer à la réunion de coordination de « l'appel des appels » prévue le 31 Janvier à Paris et à y envoyer des mandatés.
- Organiser une « journée de l'éducation » (écoles, collèges, lycées, universités) le 10 mars 2009 qui peut passer par des « nuits des écoles », des occupations ou blocages par les parents, des réunions d'information par des enseignants grévistes auprès des parents ou encore des actions médiatiques.
- Se coordonner dans l'action et les luttes à l'échelle locale et nationale.
- Interpeler les élus sur les mesures actuelles sur l'éducation.
Nous appelons à une nouvelle assemblée générale nationale des collectifs de parents et d'enseignants le 7 Février à Paris.
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