lundi 15 décembre 2008

Service minimum d’accueil (SMA)

Cet article fait parti du résumé de la réunion du 9 décembre 2008 rédigé par S. Berger

Le SMA a été mis en place cet été. Il oblige les enseignants à signaler à l’inspecteur d’académie au moins 48h à l’avance (c’est-à-dire que le courrier postal doit arriver 48h à l’avance, étant donné qu’il n’y a pas de fax dans les écoles) leur intention de se mettre en grève, et les communes à mettre en place un service de garde des enfants dans les écoles où l’effectif de grévistes serait supérieur à 25%. Les mairies doivent indiquer la liste des personnels municipaux susceptibles de garder les enfants. L’inspection d’académie, avant de donner son accord, se contentera de vérifier s’il n’y a pas de délinquant sexuel (ce qui en dit long sur la qualité de l’encadrement dont l’éducation nationale se contentera). Les enseignantes signalent qu’elles ont toujours, par le passé, informé les parents au moins deux jours à l’avance de leur absence pour grève.

De nombreuses municipalités, dont celle de Grenoble, refusent de mettre en place le SMA. Certains maires ont été inquiétés en retour. C’est pourquoi le conseil local FCPE de l’école Lucie Aubrac a fait un courrier de soutien à la municipalité (voir ici). Un enseignant regrette que parmi les deux raisons avancées dans la lettre pour refuser le SMA, les conditions d’accueil déplorables des enfants aient plus d’importance que la remise en cause du droit de grève. Mais il s’agit d’une initiative de parents pour qui le sort de leurs enfants est primordial, et elle a le mérite d’exister.

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